Ahmed, Naïma et Batoul Bouanani ont laissé derrière eux une importante quantité de livres, revues, manuscrits, dessins, scénarios, notes, affiches, costumes et accessoires, qui ne témoignent pas seulement de la vie et de l’œuvre familiale, mais plus largement de cinquante ans d’histoire culturelle du Maroc indépendant.
Ahmed, Naïma et Batoul Bouanani ont laissé derrière eux une importante quantité de livres, revues, manuscrits, dessins, scénarios, notes, affiches, costumes et accessoires, qui ne témoignent pas seulement de la vie et de l’œuvre familiale, mais plus largement de cinquante ans d’histoire culturelle du Maroc indépendant. Ces archives, conservées au sein de l’appartement familial, témoignent de la volonté des Bouanani de préserver une mémoire « oublieuse », de proposer une écriture subjective d’une Histoire du cinéma qui se raconte également par ses techniciennes et techniciens (montage, image, costumes, décors, etc) mais aussi de porter une attention particulière à la culture populaire (les légendes, la bande dessinée, les arts populaires, etc). Cette exposition s’accompagne d’un programme d’activation des Archives Bouanani et notamment d’un programme de projections, ateliers, résidences et rencontres.
Commissariat du Collectif des Archives Bouanani en collaboration avec @awal.andam
Présentation d'Ahmed Boughaba, critique de cinéma, activiste, journaliste, traducteur et écrivain qui a dirigé plusieurs ciné-clubs depuis les années 70. À travers son livre "Un voyage à travers les tournants historiques du Festival du film panafricain de Khouribga" (2018), Ahmed cherche à nous faire apprécier une époque où le cinéma au Maroc a connu des transformations majeures et en particulier après l'indépendance du pays.
Dans le cadre de l'exposition "TOUS LES PAYS QUI N'ONT PLUS DE LÉGENDES SERONT CONDAMNÉS À MOURIR DE FROID", organisée par les ARCHIVES BOUANANI (@archivesbouanani ) en collaboration avec AWAL
@ ÉSAV, projection-rencontre modérée par l’ÉSAV DocLab
Projection de “En quête de la Septième Porte” (2017, 80 min, darija et français) de Ali Essafi en présence du réalisateur.
SYNOPSIS: Ali Essafi rencontre Ahmed Bouanani (1938-2011) trois ans avant sa disparition : extraits de films, conversations et autres documents cartographient l’univers artistique de ce poète, cinéaste et essayiste essentiel à la constitution d’une conscience cinématographique marocaine et à la transmission de son histoire.
Dans le cadre de l'exposition "TOUS LES PAYS QUI N'ONT PLUS DE LÉGENDES SERONT CONDAMNÉS À MOURIR DE FROID", organisée par les ARCHIVES BOUANANI (@archivesbouanani ) en collaboration avec AWAL
Performances par Kabareh Cheikhats (@kabarehcheikhats ) en forme de quatre tableaux animés d’Ahmed Bouanani: une Taghounja fiancée d’Anzar, un Bouraq amoureux, des catcheurs/euses déchainées, et une interview oubliée.
En hommage à Ahmed Bouanani, ces quatre scénettes seront suivies par une performance, un semblant de “Lila” mêlant chants, musique et corps dansants, tous sortis du film “Mirage” (1979) de Ahmed Bouanani. Toutes les performances utiliserons des éléments archivistiques de la famille Bouanani-Saoudi pour leur donner un deuxième souffle…
Dans le cadre de l'exposition "TOUS LES PAYS QUI N'ONT PLUS DE LÉGENDES SERONT CONDAMNÉS À MOURIR DE FROID", organisée par les ARCHIVES BOUANANI (@archivesbouanani ) en collaboration avec AWAL
Projection de La Septième porte (1947, 111 min, version arabe) de André Zwobada
SYNOPSIS: Un vieillard très riche cède tous ses biens à un mendiant abordé dans la rue. Il lui fait visiter son palais et lui conseille d’ouvrir toutes les portes sauf la septième. Le mendiant qui s’appelle Ali désobéit. La septième porte donne accès à un monde étrange où le temps est différent.
Lecture de: Extrait de « La septième porte, une histoire du cinéma au Maroc de 1907 à 1986 » (Editions Kulte 2020).
Dans le cadre de l'exposition "TOUS LES PAYS QUI N'ONT PLUS DE LÉGENDES SERONT CONDAMNÉS À MOURIR DE FROID", organisée par les ARCHIVES BOUANANI (@archivesbouanani ) en collaboration avec AWAL